lundi 24 octobre 2011

La dopamine et les chevaliers de Plymouth 4

Je commencerai par rappeler que ces Frères de Plymouth n°4 ne sont pas nés d’hier. Ils s’inscrivent dans un héritage protestant évangélique séculaire. De leur rapport à l’institution à leur refus d’un clergé professionnel en passant par le rôle central de la Bible, le rattachement des Frères de Plymouth n°4 à l’héritage de la Réforme ne fait pas de doute. Leur proximité particulière avec la veine évangélique est encore plus nette. L’ambition religieuse de ces Frères est bien de revitaliser la foi au plus près de l’idéal évangélique, dans la tradition des «réveils» protestants. Enfin, pour resserrer encore la focale, il faut rappeler que ces FP4 s’inscrivent dans la filiation des assemblées de frères, et plus précisément du darbysme (du nom de John Nelson Darby, dont on voit le portrait ci-dessus). Cette tradition, marquée par un accent sur la séparation d’avec le Mal, a été accentuée dans ses traits les plus stricts par les FP4, à coup de scissions successives où s'imposent des figures comme Frederick Edward Raven (anglais) ou James Taylor père et fils (américains).


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La dopamine est un neurotransmetteur, c’est-à-dire une molécule chargée de transmettre l’information entre les neurones. Lorsque la production ou la circulation de la dopamine est entravée, les cellules nerveuses communiquent mal. Dans le processus d’une addiction, la dopamine est un neuromédiateur du plaisir et de la récompense, que le cerveau libère lors d’une expérience qu’il juge « bénéfique ».

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