lundi 17 décembre 2012

Le successeur de Benoit 16 ,aurait semble-t-il comme avocat Faust .


On suppose un Faust entre 1466 et1539, en Allemagne du Sud, dont le prénom oscille entre Johann et Georg. En effets, il existe des traces d’un certain Georg Faustus, né à Helmstadt. Il s’inscrit en 1483 à l’université d’Heidelberg, y reste pendant quatre ans et en sort instruit en médecine, astrologie et philosophie. Itinérant, il colportera son éducation à travers quelques villes. Il a certains humanistes contre lui mais des personnes haut-placées le protègent (dont l’évêque de Bamberg et la famille Van Mutten, ainsi que des personnes influentes à Erfurt et Wurzbarg). Un ancien étudiant d’ Heidelberg devenu prélat et un peu magicien, semble-t-il, fait allusion à un prétendu : " Magister Georgius sabellicus faustus junior, fons necromenticum, astrologus, magus secondus ", soit littéralement : " Georgius Faustus Sabellicus le jeune, chef de nécromancie, astrologue et magicien de seconde catégorie ". En 1513, un humaniste signale l’arrivée à Erfurt d’un chiromancien, Georg Faustus, qu’il décrit comme " un simple vantard, imbécile qui déblattère dans une auberge et qui ne convainc que des ignorants ". Ce Faustus sera expulsé d’Ingolstadt où il est qualifié de " blasphémateur et pédant ". Enfin, en 1532, les dernières traces connues à ce jour viennent des autorités de Nuremberg qui auraient refusé un sauf-conduit au " Docteur Faustus, grand sodomite et nécromant ".
D’autre part, beaucoup d’anecdotes circulent à cette époque, qui augmentent les rumeurs, concentrées sur ce seul et unique nom que celui de " Faustus ". Le mythe est en train de naître. Il se transmet oralement, il se densifie, jusqu’à ce qu’une personne décide de lui attribuer une pseudo-biographie.

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