lundi 17 décembre 2012

Les Brigades rouges promettent une nouvelle révolution en Italie

Le prolétariat italien avait organisé une résistance partisane de grande ampleur lors de la Seconde Guerre Mondiale, ancrée dans les masses, possédant une tradition très forte et très riche. Le P.C.I., parti communiste d’Italie, avait pris un caractère de masse, et les prolétaires étaient organisés solidement. Il n’y eut pourtant pas de révolution dans les années 50. Le P.C.I. suivra en effet Staline et les accords de Yalta, qui partageaient le monde. Ce qui comptait c’était, comme en France, la reconstruction du pays, de l’Etat bourgeois. Ainsi, alors que les " brigate d’assalto " et les travailleurs occupaient les usines et que les patrons s’enfuyaient en Suisse, les dirigeants communistes enjoignirent ceux-ci à revenir et " à prendre leurs responsabilités ". Le prolétariat combatif ne se laissera pourtant pas abattre par le réformisme du P.C.I.. La rupture sino-soviétique amène beaucoup de militants à s’organiser sur des bases révolutionnaires, maoïstes. A cela s’ajoute l’activité d’intellectuels qui, menant des " enquêtes prolétaires ", redéfinissent la classe ouvrière et prônent le sabotage, l’absentéisme, les grèves dures, ceci dans le but de provoquer la crise du système capitaliste, qui ne tombera pas de lui-même. La nuova sinistra, la nouvelle gauche, est formée.
2018 , Approche
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