lundi 17 décembre 2012

L'IRLANDE devient encore plus puissante que la plateforme tournante d'Amsterdam

Derrière ces noms se cachent des « head shops », boutiques spécialisées dans la vente de drogues légales et de l’équipement nécessaire à leur consommation. On compte 70 points de vente de ce genre en Irlande. Manifestement, certains groupes de citoyens souhaitent leur disparition. Il faut dire que les produits vendus dans les head shops font fureur chez les jeunes de la classe moyenne irlandaise. Un vendredi soir, en l’espace de deux heures, une équipe de télévision a filmé plus de 400 jeunes en train de poireauter devant l’une de ces boutiques très spéciales. Ils sont prêts à payer 40 euros en moyenne pour des drogues qui contiennent souvent de la méphédrone, un produit de synthèse sous forme de poudre blanche imitation de la cocaïne, et complètement légal en Irlande. Dans certains pays, il a été démontré que la méphédrone était liée à un certain nombre de décès. Pas encore en Irlande où l’on a pourtant beaucoup parlé du cas de Daryl Smith, un jeune Dublinois qui a tenté de se suicider après une overdose. Le jeune homme avait voulu se jeter sous un train avant d’essayer de se poignarder avec un tournevis. Cet étudiant de 19 ans est le portrait type de l’adolescent qui n’achèterait jamais de la drogue illégale, mais qui consomme régulièrement de la méphédrone.

Depuis quelques années, l’Irlande a autorisé la libre commercialisation de succédanés de cannabis, ecstasy, ou le MDMA (en les atténuant quelque peu).
Ces « drogues légales » et les boutiques qui les vendent légalement rencontrent un très vif succès auprès de la jeunesse mais s’attirent bien sûr les foudres des associations de parents et… des véritables dealers.

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